imagerie

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07.12 - 29.12.2013

Bretagne/Corse,
regards croisés

Olivier Laban-Mattei
Serge Picard

Carton de l’exposition Bretagne/Corse, regards croisés, 2013

Les résidences croisées d’Olivier Laban-Mattei et de Serge Picard en Bretagne et en Corse cet automne sont le dernier volet de l’échange opéré entre le Centre Méditerranéen de la Photographie (Bastia) et l’Imagerie pendant l’année 2013 sous le titre Bretagne-Corse, allers-retours. Après une présentation à l’Imagerie au printemps d’œuvres de la collection du CMP (Rousse, Couturier, Fleischer, Nozolino, Mérian, Fontcuberta), c’est un aperçu de la Bretagne, à travers le fonds photographique de l’Imagerie, qu’ont pu découvrir cet été les visiteurs du Centre Culturel Una Volta de Bastia.
Pour clore cette année, ce sont les regards croisés d’un photographe corse sur la Bretagne et d’un breton sur la Corse qui s’offrent aux cimaises de l’Imagerie.Tous deux ont choisi de travailler sur la ruralité.

 

 

Olivier Laban-Mattei:
Le Trégor rural

Olivier Laban-Mattei a choisi de travailler sur le Trégor rural. A quelques encablures de Lannion, vers le sud, il a sillonné nos villages en septembre, avec l’aide de Jean-Pierre Guyader, agriculteur et animateur sur Radio Kreiz Breizh.
« Comment raconter de façon honnête et juste une terre inconnue, en une semaine à peine, quand ma propre terre continue de me surprendre chaque fois que j’y reviens ?
Comment éviter les clichés, les raccourcis, les contre-sens quand on ne connait rien de la culture et des traditions du pays qu’on visite pour la première fois!
C’est alors que l’innocence, la naïveté la curiosité du voyageur perdu croisent le chemin de la chance. Et il suffit souvent d’une rencontre, de la rencontre, pour qu’un exercice commandé se transforme en une véritable aventure humaine intense, profonde, inoubliable, dévoilant par là-même l’âme d’un peuple. Une terre doit son histoire aux hommes qui l’habitent. Le Trégor n’échappe pas a cette règle. On y retrouve ici, plus qu’ailleurs, le sens noble du mot « Paysan» qu’on s’attitre avec fierté , même parmi les plus jeunes. «Paysan-journaliste», « paysan-créateur», «paysan-conteur», ou simplement « paysan »  parce que c’est déjà beaucoup , chaque habitant se décline ici dans toute sa richesse.

Olivier Laban-Mattei